Bild © 4028mdk09 / WikiCommons BiologieHomme & AnimalConseilsGalerieCarte Biologie La souris domestique est un muridé typique : de grands yeux, de grandes oreilles et une longue queue. Les souris domestiques vivent en étroite cohabitation avec les humains et profitent de leur nourriture. Elles mangent toutes sortes de choses, des céréales aux fruits, même les insectes ; les individus qui vivent dans la nature font des réserves. Reproduction possible toute l'année, 5-6 jeunes par portée, gestation d'environ 3 semaines ; potentiel reproducteur très élevé mais aussi forte prédation et espèrence de vie faible (6 mois à l'état sauvage). Les souris domestiques vivent en groupes familiaux hiérarchiquement ordonnés avec un comportement social très complexe. La souris domestique est originaire d'Asie et s'est répandue avec l'homme depuis le Néolithique. Elle est l’un des mammifères les plus répandus de la planète. Espèce tributaire des actions humaines, devenue rare en raison des méthodes modernes de construction. Les souris que l'on trouve aujourd'hui dans les maisons des zones urbaines sont principalement des mulots sylvestres qui n'apparaissent qu'en hiver et disparaissent à nouveau au printemps. Signes distinctifs Corps allongé, queue jamais bicolore, pattes postérieures plus petites que celles du mulot sylvestre. Coloration dorsale sombre, variable, ventre clair à blanc. Appartient à muridés Physique Longueur tête-corps 7-10 cm, queue 7-10 cm, poids 20-25 g. Confusions possibles La souris domestique ressemble au mulot sylvestre (Apodemus sylvaticus), qui présente cependant des yeux et des oreilles plus grands ainsi qu'une queue bicolore. Degré de menace Non menacée Période d’activité Souvent active toute l'année, espèce crépusculaire et nocturne. Habitat Dans ou proches des habitations humaines, car dépendante d'une source de nourriture constante. Plutôt dans les bâtiments calmes et sombre, souvent dans des écuries et étables offrant suffisamment de nourriture. Homme & animal Conflits Les souris domestiques peuvent faire de sérieux dégâts dans une maison, notamment au garde-manger, et accessoirement porter des maladies. Il est important de ne pas utiliser de mort aux rats, ou rodenticides. D'une part, la plupart de ces produits contiennent des anticoagulants, lesquels provoquent une hémorragie interne qui dure plusieurs jours à plusieurs semaines. D'autre part, ces poisons ne sont pas que toxiques pour les souris mais aussi pour les animaux de compagnie et sauvages. Ces derniers peuvent également être touchés en ingérant des rongeurs empoisonnés. En cas de besoin, il vaut donc mieux recourir à des pièges. Les raisins secs ou le lard fonctionnent très bien comme appâts. Mesures de soutien Les souris domestiques ayant toujours été considérées comme des nuisibles, l'acceptation de mesures de promotion est faible. À noter qu’au Liechtenstein, la souris domestique est en voie d’extinction ! Conseils La souris domestique: autrefois commune, aujourd'hui plus rare La souris domestique est principalement crépusculaire et nocturne. Elle est liée aux habitations humaines et préfère les endroits sombres et calmes. Sous nos latitudes, elle habite souvent les étables, les granges ou les greniers à grains. En hiver, elle ne quitte pratiquement pas les bâtiments. Comme ces bâtiments sont devenus plus hermétiques au fil du temps, le nombre de souris domestiques a également diminué. Elles sont encore nombreuses dans les endroits où la nourriture reste accessible comme dans les élevages de volaille ou les zoos. Confusions et observations On confond souvent la souris domestique avec le mulot sylvestre. Mais la souris domestique est plus petite, a une queue aussi longue que son corps, ces parties n’étant jamais bicolores. Le plus souvent, de nos jours, un rongeur capturé dans un bâtiment est un mulot sylvestre. Contrairement à ce qu'on pourrait penser, la distribution exacte de "notre souris commune" est mal connue. C'est pourquoi toutes les observations, notamment de souris piégées ou rapportées par des chats, sont très intéressantes. © Thomas Briner / Naturmuseum Solothurn Les pièges permettent de capturer les souris vivantes.