Bild © Sandra Schweizer / wildenachbarn.ch BiologieHomme & AnimalConseilsGalerieCarte Biologie Le putois doit son nom à l’odeur forte libérée par ses glandes anales lorsqu’il se sent menacé. Caractéristique des mustélidés, la substance nauséabonde est une tactique de défense que déploie l’animal pour se protéger de ses prédateurs. Le putois utilise aussi son musc pour marquer son territoire et attirer les femelles. Solitaire, crépusculaire et nocturne, chaque individu a son propre territoire. Les mâles sont plus grands et plus lourds que les femelles. Les jeunes n'ouvrent les yeux qu'à l'âge de 30 jours, lorsqu'ils sont déjà nourris avec de la viande. Ce mauvais grimpeur court, nage et plonge bien, ce qui lui permet d’également chasser dans l'eau. Le putois se nourrit principalement d'amphibiens (grenouilles, crapauds), de rongeurs et d'oiseaux. Déclin sévère des populations de putois dû au recul des populations d'amphibiens, à la perte des structures linéaires riches en couvert (haies, berges de cours d'eau) dans les zones agricoles, peut-être aussi dû à l'exposition des proies aux pesticides. Signes distinctifs Corps allongé, pattes courtes, queue touffue. Masque facial typique : tache blanche autour du museau, oreilles et yeux bordés de blanc. Appartient à putois Physique Longueur tête-corps 31 - 46 cm, queue 13 cm, poids 700 g (femelle) – 1600 g (mâle) Confusions possibles Les deux espèces de mustélidés étroitement apparentées, l'hermine et la belette, sont nettement plus petites que le putois et ne possèdent pas de masque facial. Cependant, leur corps est également mince et allongé comme le putois. Degré de menace Vulnérable Période d’activité Actif toute l'année, avec une activité réduite en hiver. Habitat Milieux riches en structures : forêts, zones humides, forêts riveraines ; il évite les surfaces ouvertes. En hiver, il se cache dans les granges, les étables, les tas de foin, les terriers et les cavités. Lieux de repos en été également sous des souches et dans les tas de bois. Le texte sur la biologie a été repris du livre Stadtfauna avec l'aimable autorisation de la maison d'édition Haupt. Homme & animal Menaces Trafic : Le réseau routier en Europe centrale est souvent très dense. Comme pour de nombreuses autres espèces sauvages, les collisions avec des véhicules peuvent arriver. Perte d'habitat : L’urbanisation débouchant sur la destruction des zones humides, leur raréfaction par assèchement et mise en culture ou encore l’intensification de l’agriculture ont conduit à une diminution des milieux favorables à ce mustélidé et à ses proies, les amphibiens. Prédateurs : renard, blaireau, martre, certains rapaces dont le grand-duc mais aussi chiens errants Mesures de soutien Le putois aime les zones humides et les buissons Les putois ont besoin d'habitats diversifiés, bien structurés et interconnectés. En raison de sa spécialisation sur les amphibiens, le putois est dépendant des plans d'eau naturels. Dans les zones urbaines, les rives naturelles des fossés et des cours d'eau avec un couvert important, des haies ou des buissons denses sont non seulement des terrains de chasse intéressants mais aussi utiles pour la mise en réseau des habitats. Contribuez à restaurer d'anciennes zones humides et à promouvoir ou protéger les zones naturelles humides existantes. Conseils Discret, le putois Les putois vivent très discrètement, même dans les zones habitées, et sont donc difficiles à découvrir. Ils se déplacent surtout au crépuscule et la nuit. Le putois chasse les grenouilles et les crapauds le long des cours eaux dont les rives sont buissonneuses et boisées. Avec beaucoup de chance, vous pouvez les remarquer lors d'une promenade nocturne, en train de chercher des grenouilles dans les fourrés le long des routes ou des chemins. En hiver, les putois sont également attirés par les bâtiments tels que les étables ou les granges, où ils chassent les souris et les rats. © Kathi Märki / swild.ch Les tas de branches offrent une bonne cachette pour l'élevage des jeunes.