Bild © Carlo Monigatti / wildenachbarn.ch BiologieHomme & AnimalConseilsGalerieCarte Biologie Le muscardin, un gliridé de la taille d’une souris, est actif surtout au crépuscule et la nuit, parfois avec de courtes phases d’activité pendant la journée (principalement en automne). Les muscardins grimpent avec agilité le long de branches minces des buissons et des arbres bas. Leurs nids sphériques (env. 12 cm) faits d’herbe, de feuilles et de bandes d’écorce sont placés dans les broussailles basses, jusqu’à environ 2 m au-dessus du sol. Un individu a plusieurs nids ; occasionnellement il peut trouver refuge dans des nichoirs pour oiseaux. Alimentation : graines, fruits, baies, bourgeons, écorces, feuilles, en été aussi insectes et mollusques. La prise de poids est considérable avant l’hibernation passant d’un poids moyen de 17,5 g en juin-juillet à 27,5 g en octobre. Pendant l’hiver, les muscardins se réveillent environ tous les 15 jours et changent alors souvent de nid. Signes distinctifs Fourrure brune, face inférieure blanc jaunâtre, tête ronde avec de grands yeux. Queue touffue avec l’extrémité brun-noir. Appartient à gliridés Physique Longueur tête-corps 6 - 9 cm, queue 5,5 - 7,5 cm ; poids 15 - 40 g. Confusions possibles On peut principalement confondre le muscardin avec le mulot sylvestre, le mulot à collier et la souris domestique. Cependant, le muscardin est jaune-brun, tandis que les mulots et souris sont plutôt gris-brun à brun rouille. Les mulots et les souris se trouvent surtout au sol alors que le muscardin se tient dans les arbustes. Degré de menace Menacé Période d’activité Hibernation d’octobre à avril Homme & animal Menaces Le renard roux, la belette, l’hermine ainsi que divers oiseaux de proie et hiboux sont parmi les principaux prédateurs des muscardins. Mesures de soutien Forêts et haies riches en espèces Les muscardins vivent majoritairement dans des forêts diversifiées et à la lisière des forêts proches de l’état naturel. Les propriétaires forestiers et le secteur public ont plus de possibilités pour promouvoir les petits rongeurs que les privés. Comme les muscardins n’aiment pas être au sol, leur habitat doit offrir un sous-bois suffisamment dense comprenant des arbustes, ainsi que de la nourriture sous forme de fruits, de baies et de noix ou noisettes ainsi que des lisières étagées. Les muscardins peuvent également se trouver à la lisière des zones habitées si elles sont directement reliées à la forêt par des haies, des buissons et des arbres. Conseils Artiste grimpeur Les muscardins sont de véritables artistes de l’escalade. Ils vivent dans les buissons et sur les arbres. C’est là également qu’ils construisent leurs nids sphériques, cachés entre des branches bien au-dessus du sol. Leur mode de vie nocturne et discret fait que les observations directes sont très rares. On en sait donc étonnamment peu sur la distribution de ce petit rongeur. Les restes de repas laissés par les muscardins trahissent cependant leur présence. © D. Bark, naturfotos-dieter-bark.de Les muscardins fixent leurs nids sphériques dans les branches d’arbres ou de buissons, à l’abri des regards. Sur la piste du muscardin En automne, les muscardins doivent se constituer de bonnes réserves pour hiberner. C’est pourquoi ils aiment grignoter des noisettes riches en calories, laissant des traces caractéristiques de rongement sur la coque des noix. Ces marques diffèrent de celles d’autres amateurs de noisettes comme les écureuils, les mulots ou du balanin des noisettes (un charançon). C’est très amusant de ramasser ces noisettes rongées et de découvrir qui a fait ce travail. © English Nature, the doormouse conservation handbook Le muscardin laisse un bord bien rongé avec un bord intérieur lisse. © Sandra Gloor / swild.ch Le campanol roussâtre ronge la noisette avec des traces de dents bien visibles (bord interne strié verticalement). © Anouk Taucher / swild.ch L’écureuil casse les noix habituellement sur le côté plat en quelques coups de dents puissants. Souvent, les noix se fendent alors en deux. © Anouk Taucher / swild.ch La femelle du balanin du noisetier, un charançon, perce de petits trous ronds d’un diamètre de 1 à 2 mm dans la noisette avant d’y pondre ses œufs.