Bild © Cornelia Hürzeler / stadtwildtiere.ch BiologieHomme & AnimalConseilsGalerieCarte Biologie Notre plus grand rongeur indigène est principalement crépusculaire et nocturne. Il laisse derrière lui des traces visibles dues à son activité prononcée de bûcheronnage et de construction : huttes, barrages, troncs d'arbres et branches rongés en forme de cône avec des encoches claires faites par les fortes dents. La hutte du castor est constituée de branches empilées, scellées avec de la boue, de la terre, des roseaux et des herbes ; elle peut atteindre 1,5 m de haut. Plusieurs chambres (de repos, de reproduction), plusieurs entrées qui s'ouvrent sous l'eau. Des terriers dans les rives abruptes sont également possibles, avec des entrées et sorties s'ouvrant également sous l'eau. Alimentation purement végétale : écorces, fines brindilles, racines, feuilles. Les castors occupent un territoire, en couple ou en groupe, avec les jeunes jusqu'à l'âge de 3 ans. Espérance de vie : jusqu'à 30 ans. Signes distinctifs Gris à brun foncé, ventre plus clair. Queue plate, couverte d'écailles. Pattes postérieures palmées. Appartient à rongeurs Physique Longueur tête-corps 83-100 cm, queue 30-38 cm, poids jusqu'à 35 kg. Confusions possibles Le rat musqué (0,5-2,5 kg ; extrême nord de la Suisse) ressemble à première vue à un jeune castor, mais sa fourrure est plus claire et ses oreilles sont entièrement poilues, tandis que sa queue est aplatie latéralement. Le ragondin (5 - 10 kg ; extrême nord de la Suisse et Tessin) est à peine plus petit que le castor mais sa queue écailleuse est ronde et se rétrécit en pointe. Les deux espèces sont originaires d'Amérique et ne coupent pas les arbres, mais se nourrissent de plantes aquatiques et rivulaires, de mollusques et de petits crustacés. Degré de menace Après son extinction au début du 19e siècle, le castor a été réintroduit en Suisse, avec beaucoup de succès. Les castors et leurs habitats sont protégés depuis 1962. Période d’activité Actif toute l'année, mais en hiver, il passe des semaines dans le terrier ou la hutte. Particulièrement actif à l’aurore ou au crépuscule. Habitat Toujours près de l'eau: zones riveraines, plaines inondables avec forêt. Le texte sur la biologie a été repris du livre Stadtfauna avec l'aimable autorisation de la maison d'édition Haupt. Homme & animal Menaces Trafic routier : de nombreux castors doivent quitter le cours d'eau et traverser des routes lors de leur migration, soit parce que la connexion naturelle entre les cours d'eau fait défaut, soit parce que le cours d'eau lui-même est obstrué (par exemple par des centrales électriques ou des seuils). Nasses à poissons : Les nasses à poissons représentent un grand danger et une cause fréquente de mortalité, surtout pour les jeunes castors, car ils peuvent s'y prendre et se noyer. Conflits Le castor façonne lui-même son habitat. Dans le paysage, qui est fortement utilisé et fragmenté par l’Homme, les conflits se produisent donc régulièrement. Agriculture : Si la végétation naturelle est insuffisante, le castor se nourrit de cultures (maïs, betteraves à sucre) et attaque les troncs d'arbres fruitiers, au grand dam de nombreux agriculteurs et producteurs de fruits. Routes et remblais : les routes situées près des berges et des remblais peuvent s'effondrer si le castor creuse son terrier juste sous ces structures. Inondations : partout où les castors construisent des barrages, les zones adjacentes sont inondées. Il peut s'agir de forêts ou de terres arables, mais aussi de terrains situés dans la zone d'habitation. Abattage d'arbres : dans les zones résidentielles, l'abattage d'arbres n'est généralement pas souhaitable, surtout s'il n'y a que des bandes étroites de forêt riveraine. En outre, les piétons pourraient être mis en danger par les arbres rongés. La protection mécanique par des grillages ou des revêtements de protection (revêtements non toxiques contenant du quartz) empêche le castor de ronger les troncs. Mesures de soutien Plus d'espace pour les eaux proches de l'état naturel Les castors utilisent généralement des bandes riveraines de 10 à 20 m de large le long des cours et plans d'eau. Dans cette zone, ils préfèrent les feuillus tels que les saules ou les peupliers pour se nourrir. En favorisant l'habitat naturel du castor, plusieurs objectifs sont atteints simultanément : le rongeur trouve suffisamment de nourriture dans la zone riveraine et n'a pas besoin de se servir dans les champs et les vergers des agriculteurs. En même temps, en tant que maître d'œuvre, il crée une zone humide de valeur, qui constitue à son tour un habitat pour de nombreuses autres espèces animales et végétales. Conseils © Claudia Kistler / swild.ch Tronc d'arbre rongé avec des marques typiques laissées par les dents du castor. © Claudia Kistler / swild.ch Paysage fluvial de la Sihl parfait pour accueillir le castor Adapté à la vie dans l'eau Les castors passent la plupart de leur temps dans l'eau et sur les berges. Les grands rongeurs sont surtout crépusculaires et nocturnes. Une paire de jumelles ou un appareil de vision nocturne peuvent être utiles pour leur observation. Les signes les plus évidents de la présence de castors sont les arbres et les branches rongés selon un schéma typique le long de la berge. Recherchez également les empreintes de pattes typiques dans le sable humide ou la boue. Dans notre pays, les castors vivent dans des terriers ou des huttes dont les entrées sont sous l'eau.