Bild © Hectonichus / WikiCommons Porträts der Artgruppe ver luisant commun Lampyris noctiluca luciole italienne Luciola italica petit lampyre Lamprohiza splendidula luciole à ailes courtes Phosphaenus hemipterus Famille des lampyridés Les vers luisants font partie des lampyridés (du grec « lampo » qui signifie briller), une famille de l’ordre des coléoptères. En Suisse, on en recense quatre espèces : - le ver luisant (Lampyris noctiluca), parfois appelé grand lampyre, présent un peu partout dans le pays (carte) - le petit lampyre (Lamprohiza splendidula), quelques rares populations au Tessin, à Berne, à Zurich, à Schaffhouse et le long de l’Aar vers Würenlingen (carte) - la luciole italienne (Luciola italica), présente au Tessin et dont quelques individus allochtones ont été observés à Zurich, vers Yverdon et Lausanne (p.ex. au Parc Bourget) (carte) - la luciole à ailes courtes (Phosphaenus hemipterus), présente principalement au nord des Alpes et observée notamment autour du lac Léman et du lac de Bienne (carte) Vue d'ensemble des quatre espèces Larves auxiliaires au jardin Chez les lampyres, il existe un fort dimorphisme sexuel, c’est-à-dire que les mâles et les femelles ont une morphologie différente. Les femelles dépourvues d’ailes et ayant une forme de ver ovale émettent de la lumière pour attirer les mâles. Les mâles sont pourvus d’ailes et ressemblent donc à un insecte adulte. Chez les lucioles, les mâles et les femelles se ressemblent et tous les deux peuvent émettre une lumière clignotante, mais seuls les mâles peuvent voler. La lumière émise par les lampyres est continue, tandis que la lumière émise par les lucioles est intermittente. La durée de vie des adultes est d’une quinzaine de jours à trois semaines, tandis que la phase larvaire peut durer 1-2 étés. Les larves de vers luisants et lucioles mangent surtout des escargots et limaces. Pour s’alimenter, la larve injecte du venin à sa proie pour la paralyser puis la liquéfie avec des enzymes digestives avant d’aspirer le contenu de sa proie. Elles peuvent ainsi manger des escargots deux fois plus gros qu'elles. Après la métamorphose, les adultes ne s’alimentent pas et vivent sur leurs réserves. Bioluminescence – les lampions de l’été La lumière qui entraîne la luminescence des lampyridés est produite par une réaction biochimique, dans les cellules lumineuses de l'abdomen, produite lorsqu’une enzyme (la luciférase), et l’oxygène se rencontrent, produisant une oxydation du substrat (la luciférine) libérant une grande quantité de lumière. La fonction de la luminescence est surtout attribuée à la recherche d'un partenaire. Selon l'espèce, les mâles et/ou les femelles brillent et signalent ainsi à leur partenaire leur propre emplacement. Les quatre espèces d'Europe centrale peuvent être distinguées par leurs motifs lumineux distincts. La pollution lumineuse rend ces signaux moins visibles et diminue ainsi les chances de trouver un partenaire pour se reproduire. Plus d'informations